Facteurs de variation du poids vif et de l’état corporel du zébu Arabe en zone soudanienne du Tchad

L’objectif de cette étude a été de déterminer les effets saisonniers sur l’évolution du poids et de la note d’état corporel (NEC) des zébus arabes du Tchad. Durant les cinq saisons liées au calendrier fourrager, des mensurations et des notations d’état corporel ont été effectuées sur des bovins mâles et femelles. Les mesures barymétriques ont concerné le périmètre thoracique. La NEC a été déterminée par palpation de la région lombaire de l’animal. L’alternance saisonnière a provoqué de grandes variations de poids et de l’état corporel des animaux qui ont été notées selon le sexe et l’âge. La variabilité des performances pondérales (2,2 ± 16 kg à 64 ±24 kg) et d’état corporel des animaux, obtenue à partir des facteurs individuels (sexe ou âge) et saisonniers (disponibilité fourragère), a montré que ce sont les animaux d’âge supérieur à 6 ans qui ont perdu plus de poids en saison sèche. Les femelles de 3-6 ans (64 ± 44,8 kg) et les mâles de 2-3 ans (54 ± 43 kg) ont montré les fluctuations pondérales les plus significatives en saison des pluies. Afin de minimiser les risques et maximiser la production en élevage extensif, des améliorations dans la conduite des animaux ont été proposées.Mots clés : Variations fourragères - Poids - Etat corporel - Zébu arabe - Tcha

Bilan des améliorations et de la production des ressources fourragères introduites en milieu paysan sahélien : Cas de Yakouta (Burkina Faso)

Pour établir le bilan des améliorations et de la production des ressources fourragères introduites en milieu paysan sahélien, une enquête a été conduite dans le village de Yakouta. Une dizaine de structures d’appui au développement a été inventoriée et les technologies introduites ont été regroupées en cinq thèmes principaux (la culture fourragère, la fauche et la conservation du fourrage naturel, la technique de conservation etd’utilisation de sous produits agricoles, des gousses de ligneux et la régénération du pâturage naturel) Le thème qui a connu une plus grande adhésion a été la régénération du pâturage naturel (97,70 % de l’effectif). La succession de plusieurs structures développant les mêmes thèmes a permis de former un nombre important de producteurs. Le taux d’adoption est lié à l’intérêt du producteur et à l’environnement financier quipermettent d’adopter la technologie. Les femmes se sont montrées plus aptes dans l’activité d’embouche à (80,95 %), dans l’utilisation des sous-produits agro-industriels (81 %) et les hommes dans la récolte et utilisation des gousses de ligneux, la fauche et conservation dufourrage et construction des fenils. Le soutien des institutions financières et des ONGs a été un élément important dans l’adoption des technologies.Selon les producteurs, l’absence d’une structure de production et de distribution des semences fourragères, la faiblesse de services après ventes du matériel ont été des facteurs limitant l’adoption des technologies. Les pesanteurs sociologiques et l’absence ou lafaiblesse des structures organisationnelles constituent aussi un frein à l’introduction et l’utilisation des technologies.Mots clés : Bilan, technologie introduite, adoption, Sahel